A Toulouse, dans le royaume de France au XVIIème siècle les femmes étaient protégées en cas de dettes ou de faillite de leurs maris. Cayron précise: « Les femmes peuvent faire opposition à la vente des meubles si elles sont en communauté de biens acquêts et conquêts tant en meubles qu’immeubles, la moitié doit être distraite en faveur de la femme si elle ne participe pas à la dette. Item en pays de droit écrit pour leurs habits et ornements particuliers. Item pour un lit, coffre, table, linge et ustensiles nécessaires à leurs usages … » En revanche, dans cette même ville, le sort des voleurs était moins enviable que celui des ‘faillis’, Laroche Flavin cite le cas de l’un d’entre eux qui fut pendu pour avoir dérobé dans l’enceinte du palais les boutons en argent d’un habit.
in véronique Dumont Castagné .Fortunes des Textiles dans la Société Méridionale des XVIIè et XVIIIè siècles, d’après les sources d’archives. Paris, Editions Connaissances et Savoirs, 2017 – 538 pages – 170×240 – ISBN : 9782753904408
Boutons de la fin du XVIIè siècle photo in Diana Epstein Milicent Safro ,Buttons, NewYork,éditions Mark Greenberg, 1991.